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mardi 8 septembre 2009

deux brèves : retour sur l'autofichage numérique / état de la lecture

Les arcanes de l'identité numérique fascinent décidément bien des gens... Récemment, je me suis mis à regarder les chaînes de télévision émergente de la culture geek (autant profiter du fait que j'ai la télé pendant les vacances, parce que le reste de l'année..!) du genre des précurseurs Game One, des dissidents No life et consorts... Et en regardant les reportages de la première des chaînes sus-citées, j'ai appris que beaucoup de monde s'intéressent à nos fiches Facebook... Pas seulement les collectivités territoriales ! Selon un reportage du JT de Game One, nos pages facebook seraient fréquemment visités par... des cambrioleurs ! Ils repèreraient les gens qui disent dans leurs commentaires de profil du jour, qu'ils sont en vacances, pour aller cambrioler leur domicile. Au-delà du pathos que cette information balancée assez médiatiquement, pourrait provoquer, il n'en reste pas moins que l'on a là un nouvel exemple de ce que j'avançais précédemment, il y a seulement quelques jours..!

Dans un tout autre registre, un certain bibliobsessionnel a relayé les infos du magazine Books, concernant les tendances actuelles de la lecture (issues de l'article Mais pourquoi lisent-ils donc moins ?) . Il semblerait, selon son billet, qu'on lirait moins qu'autrefois. Et l'auteur du blog d'énumérer les diverses raisons invoquées. Je n'y revient pas, c'est très clair sur son blog, allez donc le lire. Et ce qu'il dit n'est pas (totalement) faux - d'autant plus qu'il s'appuie sur une masse de citations.

Mais c'est incomplet. D'abord, on ne lit pas moins qu'avant. On lit plus. Si ce n'est qu'au lieu de lire dans des livres, on lit des pages web, - exactement comme vous êtes en train de le faire actuellement ! - Encore faudrait-il s'entendre sur ce qu'on veut dire en parlant de "lire"...
S'il s'agit de déchiffrer des caractères signifiant qui, assemblés, forment des phonèmes, permettant de transmettre et diffuser une information, alors, pas de panique à avoir donc.

Mais, pour les lecteurs invétérés - tel que votre servituer - de pages reliées, et si on entend par "lire" le fait de tenir un document imprimé en mains, alors pas de souci non plus à avoir, en effet, un autre article que j'ai déniché dans le même dossier de Books : Lire ou ne pas lire, là n'est pas la question, on y démontre que le marché du livre ne s'est jamais aussi bien porté qu'à notre époque - du moins dans certains pays... enjoy !

;-)


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